Animaux drogués à mort aux Etats-Unis


27 novembre 2015
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Les Etats-Unis ont dépensé 150 millions de dollars
dans d’inutiles tests sur animaux.

 L’Institut américain de la Santé (NIH), l’Institut national
sur les abus des drogues (NIDA) et plusieurs autres agences fédérales ont dépensé
plus de 150 millions de $ pour financer 95 expériences relatant les effets des
drogues dites « récréatives » sur les animaux
, selon un rapport de la
l’Alliance de protection des contribuables et l’ONG « animal
justice ».

Un des exemples les plus choquants du test inclut une étude
de 9,6 millions de $ sur l’injection de LSD dans le cerveau de lapins pour
déterminer si la drogue entraîne des clignements des yeux ou des secousses de
la tête.

Quelques 7,6 millions de $ ont été dépensés aussi pour voir
si les drogues « psychédéliques » causent aux souris des spasmes de
la tête.

Les chercheurs américains ont aussi investi 1,5 million de $
afin de déterminer si les méthamphetamines sont toxiques ou non sur le cerveau
des souris ainsi que plus d’un million de dollars pour savoir si des  singes rendus “accros” aux méthamphetamines
choisiraient de la nourriture plutôt que de la drogue. Une étude aussi de plus
de 709,981 millions de $ a été conduite pour déterminer si des rats isolés
étaient plus sujets à devenir dépendants aux drogues.
(par rapport à des rats vivants en
groupe, ndlr)

 La plupart de ces études ont abouti à des résultats
prévisibles a indiqué le rapport. Par exemple, les chercheurs ont bien
évidemment conclu que le fait d’injecter des doses massives de drogues
hallucinogènes dans le cerveau des souris pouvait induire des contractions. Il
a été également confirmé que les méthanphétamines ont des effets toxiques sur
leurs cerveaux.

 Plusieurs articles mentionnés dans le rapport prouvent que
des études ont été en échec complet et dans certains cas, des scientifiques on
tué les animaux testés qui n’avaient pas le comportement attendu.

 Le rapport ajoute qu’en dépit du coût des tests les
chercheurs conduisant ces expériences n’ont été soumis à aucun contrôle et que
les conclusions de ces expériences n’ont aucune valeur pour la santé humaine.

Les scientifiques qui pilotent des tests sur les drogues « récréatives »
avec des animaux disent que de telles études peuvent fournir des donnés utiles
afin d’améliorer les programmes de réhabilitation.

 Leurs opposants, au contraire, rétorquent que les résultats
produits à partir de l’animal ne sont pas applicables aux humains.

 Les souris ne sont pas
des êtres humains, et les tests sur les animaux échouent dans la reproduction
de pathologies humaines ou la mise au point de médicaments valables pour les
hommes 
précise Don Ingber, directeur du Wyss Institute, spécialisé
dans l’ingénierie biologiquement inspirée.

Traduction Pro Anima

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