Pauline 28 ans

Pauline 28 ans


atteinte d'une maladie auto-immune

 

Pauline 28 ans, mariée, docteur en microbiologie, elle souffre d’une maladie auto-immune depuis 12 ans. 

Je suis très mal à l’aise avec l’idée d’utiliser des animaux pour me soigner. J’aimerais que les choses évoluent.

C’est ainsi que débutait le courriel de présentation de Pauline en début d’année…

Les symptômes dont souffre Pauline sont variés : symptômes d’urticaire géant chronique idiopathique associé à une détérioration des articulations. Actuellement la recherche semble peu avancer.

Pauline a un message à faire passer :

Même en étant atteinte d’une maladie incurable qui me ronge la vie avec de très grosses souffrances physiques et psychologiques, je ne suis pas à l’aise avec l’idée de faire souffrir des animaux pour mon “mieux-être”. Une sorte de culpabilité est présente chez moi à chaque fois que j’ai recours à mes injections élaborées à partir d’anticorps de rongeurs… Je me sentirais beaucoup mieux si aucun animal n’avait à souffrir pour me guérir. Pour moi c’est une double injustice, d’être malade est la première, de devoir faire souffrir des animaux pour ma santé en est une autre. Je me sens aussi prise en otage par l’expérimentation animale. Aucun autre traitement (alternatif) ne me soulage, j’ai donc le choix entre souffrir ou faire souffrir… psychologiquement ce n’est pas évident. De plus les traitements proposés aujourd’hui et élaborés à partir de l’expérimentation animale ne sont pas parfaits à cause des nombreux effets indésirables présents…

En tant que scientifique, je pense que le modèle animal n’est pas la meilleure solution pour les avancées de la médecine humaine, bien au contraire. Il est grand temps que les méthodes alternatives soient misent en avant.

Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ?

Il s’agit d’une maladie provoquée par un dérèglement du système immunitaire. Celui-ci pour une raison encore mal définie (terrain génétique – paramètre psychologique — facteurs environnementaux) se met à attaquer l’organe ou le tissu qu’il est censé protéger : ce sont les anticorps qui se retournent contre l’organisme au lieu de le protéger.

Quels sont les traitements actuels ?

Actuellement des anticorps sont issus d’une production animale. Mais l’idée d’utiliser la photophérèse semble prometteuse : il s’agit de prendre les globules blancs du sang du patient, d’exposer ce plasma enrichi à une lumière ultra-violette puis de le réinjecter au patient. Il semblerait alors que ces globules blancs perdent leur pouvoir pathogène. Cette méthode ne nécessite aucune intervention animale.

Les pistes à suivre pour en finir avec les tests sur animaux

La production d’anticorps monoclonaux passe par l’utilisation de rongeurs. La méthode utilisée, l’ascite, est considérée comme un problème éthique sérieux car source de souffrances pour les animaux. Cependant, des pistes valables existent. Selon le professeur Joseph-Paul Beaufays de l’Université de Namur, le recours aux modèles alternatifs a été encouragé dès 1997 par l’ECVAM le centre de validation des méthodes alternatives aux expérimentations animales.

Le premier défi a été de produire des anticorps in vitro. Une sélection de techniques évoquée par l’ECVAM permet de passer des anticorps 100% murins (souris) aux anticorps chimériques, puis aux anticorps humanisés et enfin aux anticorps intégralement humains.

On peut donc aujourd’hui tout à fait produire des anticorps monoclonaux in vitro donc sans utilisation animale. Cette utilisation doit absolument devenir la norme absolue et l’ensemble de la communauté scientifique doit œuvrer en ce sens. Il est d’ailleurs à noter que la production d’anticorps à partir de souris est interdite dans certains pays dont l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, le Royaume-Uni.

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