Pro Anima déplore le gavage de 32 animaux pour tester un médicament déjà sur le marché.


26 juin 2012

Pro Anima déplore le gavage de 32 animaux pour tester un médicament déjà sur le marché.

Le 24 Mai dernier nous apprenions qu’un protocole sur 32 singes allait être mis en place dans un laboratoire près de Lyon. Le but :
Gaver ces macaques de médicaments afin d’analyser, après leur mort, leurs organes et tissus. Ce programme concerne un médicament déjà sur le marché et déjà testé sur humains volontaires 
comme l’atteste un document de la European Medecines Agency : l’Ammonaps.

A deux reprises Nous avons écrit à Madame Fioraso, Ministre de la Recherche, afin de faire cesser ces expériences invasives et avons organisé, avec notre partenaire le site Clic Animaux, une mobilisation internet… en vain.
Malgré plusieurs milliers d’e‑mails, la position du Ministère reste sans appel et se cache derrière la loi. Une loi aveugle et stupide qu’il faut assouplir urgemment.
En effet : 
Des méthodes de tests hors modèle animal sont disponibles mais ne sont pas utilisées !?La recherche doit sans plus attendre urgemment dans les techniques alternatives utilisant du matériel biologique humain. Celles-ci, utilisées en synergie, s’avèrent plus efficaces que les modèles animaux.
Dans le cas présent des cellules de plusieurs organes humains (foie, reins, poumons, système cardio-circulatoire, système nerveux) interconnectés permettent de simuler la complexité d’un organisme humain.
De cette manière, des substances qui interagissent avec l’organisme et se transforment peuvent être étudiées au sein d’organes interconnectés et dans toutes les phases du métabolisme.
A la fin de l’expérience, les divers secteurs (organes) peuvent être analysés séparément afin d’obtenir des informations spécifiques.

Pro Anima observe que les expérimentations animales ne donneront pas des renseignements fiables sur l’espèce concernée car les différences biologiques entre espèces sont infranchissables. L’extrapolation à l’humain est toujours un risque.
Cela a été constaté de nombreuses fois lors des scandales sanitaires, donc le fameux cas du médiator pourtant longuement testé sur animaux. Pro Anima déplore également que les leçons ne sont pas tirées et que les animaux et in fine l’être humain en fassent les frais.

Nous demandons au gouvernement de montrer une réelle volonté pour la mise en place d’une expérimentation scientifique sans tests animaux pour une science éthique au service de l’homme et de l’animal.