Les organismes sur puces expliqués simplement.


10 avril 2015

On connaissait l’organe sur puce, mais il est aujourd’hui question d’organismes complets sur puces informatiques. 

Ces modules informatiques constituent un des plus grands espoirs de l’avenir de la recherche sans tests sur animaux.

Voici les grands principes de cette nouvelle technologie.

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L’idée est de développer de mini organes synthétiques à l’aide de cellules humaines, puis de reproduire les conditions de l’environnement de l’organe dans son organisme, et enfin de mettre en commun ces organes synthétiques afin de reproduire un système humain complet

Les deux atouts principaux sont au niveau éthique d’épargner des vies animales, et d’un point de vue scientifique de produire des informations utiles pour l’espèce concernée, c’est-à-dire la nôtre.

Prenons l’exemple du rein : deux instituts allemands ont reproduit un tel système pouvant mimer avec une précision étonnante les processus métaboliques complexes de l’humain.

Des cellules humaines provenant de dons du sang peuvent être reproduites. Ces mini organes sont ensuite reliés les uns aux autres à l’aide de petits canaux simulant la circulation du sang et autres fluides.

Travaillant un peu comme le coeur humain, au moyen de petits canaux, une petite pompe transporte continuellement le liquide depuis le milieu de culture cellulaire. Avec ces puces, il est à la fois possible de tester les ingrédients actifs de nouveaux médicaments comme étudier la tolérance cutanée des cosmétiques.

Cette approche en elle-même n’est pas nouvelle, mais les progrès récents ont rendu cette technologie bien plus performante. 

En plus de la recherche sur les ingrédients actifs, une autre application potentielle apparait. Cette fois, la puce multi-organe pourrait offrir un outil efficace pour observer comment les cellules se régénèrent lors de blessures par exemple.