29 mai 2015

Cosmétiques : testés ? pas testés ? et si la solution était de les faire soi même !

Les ingrédients destinés aux produits cosmétiques sont-ils toujours testés sur les animaux ? Pas toujours évident de s’y retrouver…

Pour faire simple : depuis le 11 Mars 2013, il est interdit de vendre dans l’Union Européenne des cosmétiques dont les molécules ont été testées sur les animaux…(Directive 76/768/CEE )

Cependant, certaines entreprises pourraient être amenées à tester les molécules dans d’autres régions du monde ou la réglementation en la matière est faible, voire inexistante.

Enfin, une même molécule peut être testée en passant par une autre voie : celle des produits chimiques. Ainsi, il faut savoir qu’une même molécule pourra ou non être testée sur des animaux selon qu’elle soit destinée à l’industrie cosmétique ou pharmaceutique.

Finalement pourquoi ne pas pencher pour le fait maison ?  la tendance slow cosmétique est peut-être la vraie bonne idée !

Place à la simplicité. Avons nous réellement besoin de toutes ces crèmes, de jour, de nuit, de sérums et autres « BB cream » ? A vous de juger en lisant l’expertise de Katja Stojetz du site macosmétoperso.com qui répond à quelques questions.

Pourquoi faire soi-même ses propres cosmétiques ?
Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir un retour au naturel, pour mieux prendre soin de nous et de notre environnement. La fabrication de produits de beauté “maison” s’inscrit dans cette démarche : produits natures, sur-mesure, économiques, maitrise des ingrédients et, cerise sur le gâteau, on y découvre le plaisir de la création !

Quels sont les avantages par rapport à ceux disponibles dans le commerce ?
Le premier objectif de l’industrie cosmétique est financier et non malheureusement comme le clament les publicités, notre beauté. Les industriels recherchent et exploitent des formules cosmétiques qui leur permettent de maximiser leur marge pour absorber les coûts toujours plus élevés du marketing. Tous les segments sont couverts et les prix sont sans limites. Outre les frais de marketing, il faut aussi couvrir les coûts des emballages et suremballage…
C’est donc tout naturellement que les industriels privilégient des matières premières à faible coût et ajoutent des ingrédients qui ne seraient pas nécessaires, pour améliorer la texture, le confort au toucher ou l’odeur du cosmétique. Il s’agit souvent de produits de synthèse qui n’apportent aucun bienfait. Une huile minérale, par exemple, va simplement poser un film sur la peau, voire empêcher les actifs d’y pénétrer. Alors qu’une huile végétale sera bien absorbée et va même servir de vecteur pour véhiculer les actifs. Elle apportera réellement des bienfaits sur le long terme et de manière naturelle et sans nuire à notre santé ou notre environnement.

Il faut bien regarder l’INCI.

Les ingrédients sont notés par ordre décroissant par rapport à leur proportion dans le produit final. Faites le test et découvrez que le premier ingrédient mentionné dans cette liste est souvent… de l’eau ! En fait, l’actif principal mis en avant sur l’emballage se trouve souvent à la fin de la liste puisqu’il se trouve à des doses minimes dans le produit. Une personne avertie n’accepterait pas de dépenser le prix demandé par les industriels pour une si faible quantité d’actif dans un produit. Aussi, faut-il le répéter encore : même la crème la plus chère au monde n’enlèvera pas les rides et les signes de l’âge. 

La réalité objective est cependant que les cosmétiques (de qualité) permettent de protéger la peau, de la régénérer, de préserver sa souplesse. Ensuite, certaines personnes sont plus avantagées par leur patrimoine génétique que d’autres.

Le grand avantage en réalisant ses cosmétiques soi-même est de pouvoir sélectionner des matières premières de qualité. Certaines s’utilisent également pures (huiles ou beurres végétaux, macérât, beurres, hydrolats) ce qui permet de juger au préalable de leur qualité à l’état pur. On peut aussi utiliser des dosages plus concentrés que l’industrie puisque uniquement la qualité et les bienfaits importent. Avec une bonne formule de base et quelques ingrédients on peut réaliser un cosmétique maison de premier choix et d’une efficacité optimale. Avec un peu d’habitude et au gré de ses connaissances, la “cosméteuse” ou le “cosméteur” peut aussi parfaitement adapter ses produits en fonction des besoins de sa peau et de la saison.

Pour certains d’entre nous, il semble parfois difficile de trouver certains ingrédients. Avez vous des pistes ? Des bonnes adresses ?
www.macosmetoperso.com
www.huiles-et-sens.com

Note de Pro Anima : des associations proposent des ateliers et produits à coût modeste comme :
www.associationlamano.com et www.slow-cosmétique.org
D’autres acteurs sur le marché font découvrir les propriétés des huiles essentielles où proposent du matériel de fabrication.
www.aroma-zone.com et www.mycosmetik.fr