L’Agence japonaise des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux (PMDA pour Pharmaceuticals and Medical Devices Agency) s’est jointe à la dynamique des Nouvelles Approches Méthodologiques (NAM) aux côtés de la FDA avec la publication de lignes directrices pour leur utilisation dans les demandes d’autorisation réglementaire. Un nouveau document décrit l’orientation de la PMDA concernant l’évaluation par les NAM comme alternatives aux essais sur les animaux (y compris les tests et outils d’évaluation nouvellement développés, et les systèmes d’évaluation combinés, sans se limiter aux tests validés par des institutions publiques telles que l’OCDE) dans les demandes d’autorisation de mise sur le marché de quasi-médicaments.
Les autorités réglementaires du monde entier agissent et aident les industries pharmaceutiques à utiliser les organoïdes et les organes-sur-puce, en particulier, pour répondre à des besoins non satisfaits.
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L’intelligence artificielle (IA) n’est plus seulement une vision futuriste pour la découverte de médicaments, elle devient un outil pratique en laboratoire et un moteur de nouvelles méthodes de travail. Lors du récent sommet « Data & AI to Accelerate Drug Discovery » (Les données et l’IA pour accélérer la découverte de médicaments) organisé à la Royal Society de Londres, des dirigeant(e)s issu(e)s des secteurs pharmaceutique, universitaire et technologique se sont réunis pour explorer la manière dont ces avancées prennent forme.
Le message clair était que les données constituent le fondement du progrès. Les participant(e)s ont souligné l’élan croissant autour des résultats négatifs, des données synthétiques et des approches fédérées qui permettent l’apprentissage sans compromettre la confidentialité. Le passage de la simple collecte de données supplémentaires à la préparation d’ensembles de données adaptés à l’objectif visé et accélérant la découverte est en cours.
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Le Leibniz Institute for Natural Product Research and Infection Biology (Leibniz-HKI) a reçu le prix thuringien pour le bien-être animal 2025. Les Dr Kerren Volkmar et Dr Maria Straßburger ont reçu ce prix pour avoir développé un nouveau modèle pulmonaire qui réduit considérablement les tests sur les animaux dans la recherche sur les infections.
Le modèle pulmonaire primé est particulièrement adapté à l’étude des infections causées par le champignon Aspergillus fumigatus, qui peuvent être mortelles pour les patient(e)s immunodéprimé(e)s. Le jury a salué le fait que le nombre d’animaux de laboratoire puisse être réduit jusqu’à 90 % tout en obtenant des résultats réalistes pour la recherche médicale.
Eike Cöllen, membre du Johns Hopkins Center for Alternatives to Animal Testing (CAAT-EU), a remporté le prix du meilleur poster lors du symposium ASPIS 2025.
Son travail dans le cadre du projet RISK-HUNT3R transforme l’évaluation des risques toxicologiques et rend les tests sur les produits chimiques potentiellement dangereux plus efficaces que jamais.
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Récemment à Ispra, une partie de l’équipe FRESCI, en collaboration avec Ready2Use, TenWise B.V. et ALTERTOX, a officiellement clôturé le projet BiMMoH. L’équipe a fourni à la Direction générale Science, Recherche et Innovation de l’UE ce qui est aujourd’hui la plus grande base de données hautement sélectionnée et alimentée par l’IA de modèles basés sur la biologie humaine ; la première du genre au monde.
BioMedModelHub (BiMMoH) utilise des techniques d’apprentissage automatique (machine learning) pour analyser des publications scientifiques, identifier les modèles présentant un fort potentiel de transposition et contribuer ainsi à la réduction des essais sur les animaux. La base de données s’adresse à un large groupe d’utilisateurs, des chercheur(e)s aux évaluateurs de projets et aux organismes de financement, et offre un accès facile à des informations relatives aux modèles dans divers domaines thérapeutiques.
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Illumina, la plateforme internationale de séquençage, lance un nouveau logiciel informatique et d’intelligence artificielle (IA) destiné aux développeurs de médicaments, dans le but de traiter les données issues du séquençage à grande échelle de l’ADN et des données multi-omiques.
La division BioInsight prévoit de s’associer à des études multimodales à l’échelle de la population, notamment des initiatives nationales et des partenariats stratégiques avec l’industrie biopharmaceutique, afin de mettre en place des plateformes d’IA permettant de découvrir les mécanismes des maladies et les cibles médicamenteuses potentielles. « En collaboration avec nos clients, nous allons au-delà du séquençage et brisons la barrière entre la génération de données omiques et les connaissances transformatrices », a déclaré Jacob Thaysen, PDG.
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Charles River Laboratories International et Toxys ont annoncé une collaboration visant à offrir aux clients de Charles River l’accès à ReproTracker®, un test in vitro de pointe basé sur des cellules souches humaines qui identifie rapidement et de manière fiable les risques de toxicité pour le développement des nouveaux médicaments et produits chimiques.
Utilisé dans le cadre d’études de toxicologie du développement et de la reproduction (DART), ReproTracker peut servir de plateforme de dépistage précoce de la toxicité pour le développement, d’alternative aux tests de tératogénicité sans animaux pour les produits pharmaceutiques et (agro)chimiques, ou encore d’outil permettant d’extrapoler les résultats obtenus chez l’animal à l’être humain. « ReproTracker est une solution in vitro unique en son genre qui permet de réaliser des tests de toxicité développementale sûrs et efficaces », a déclaré Elise Lewis, directrice principale et responsable mondiale de la DART (produits pharmaceutiques) chez Charles River.
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Le cancer colorectal (CRC pour Colorectal cancer) représente la troisième cause de décès liés au cancer. L’intégration des données cellulaires et moléculaires provenant de patient(e)s est devenue précieuse pour le diagnostic, le pronostic et le choix du traitement.
Dans une nouvelle étude, une équipe de chercheur(e)s a réussi à mettre en place un processus permettant de produire des cultures d’organoïdes dérivés de patient(e)s (PDO) atteint(e)s de CRC à partir d’échantillons tumoraux traités chirurgicalement. Grâce à ces avatars biologiques, ils ont pu identifier un biomarqueur prédictif de la résistance à la chimiothérapie standard. Ce projet démontre la puissance de la collaboration multidisciplinaire, qui réunit des généticiens computationnels et des innovateurs en wet-labs.
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Une équipe de chercheur(e)s de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) et de la Fundacio ARAID (Espagne) présente un protocole pour étudier les infections causées par des agents pathogènes associés à des complications intra-utérines à l’aide d’un modèle d’explant placentaire ex vivo.
L’article décrit les procédures de culture des agents pathogènes, de préparation des explants placentaires à l’aide d’un système d’interface air-liquide et des tests d’infection et détaille les procédures de dissociation tissulaire et d’enrichissement des cellules CD45+. Le protocole permet de mener des études sur l’infection placentaire à court terme.
Pour des millions de personnes souffrant d’une maladie pulmonaire, la vie quotidienne peut sembler presque impossible, qu’il s’agisse de monter des escaliers, de porter des courses ou même de rire trop fort. Depuis des décennies, médecins et scientifiques tentent de comprendre ce qui se passe réellement à l’intérieur de poumons fragiles.
Des chercheur(e)s de Georgia Tech et Vanderbilt ont mis au point un dispositif microfluidique immunocompétent, appelé « poumon-humain-sur-puce », afin de modéliser les petites voies respiratoires. Ils ont ainsi réussi à reproduire la tempête cytokinique, l’activation des cellules immunitaires, les lésions des cellules épithéliales et d’autres réponses immunitaires humaines au niveau cellulaire et tissulaire en cas d’infection grave par le virus H1N1.
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Lire la publication dans Nature Biomedical Engineering (EN)