Une mère en colère


23 octobre 2012

(suite de notre article sur le choix courageux d’Axelle)

La mère d’Axelle a écrit une lettre ouverte aux doyens de l’Université Rabelais de Tours :

“Les médias parlent beaucoup (trop) des jeunes qui ne respectent rien. Mais quand une jeune femme (parmi d’autres heureusement) doit se battre contre le manque de respect d’adultes (enseignants de surcroit), simplement parce qu’elle a été honnête, parce qu’elle respecte la vie (humaine et animale), ça ne fait pas la une des télés ni de la presse…

… même si aujourd’hui sa vie est en vrac, ses études en l’air, même si elle a été humiliée au sein de l’université juste à cause de ses valeurs morales…

… même si la justice n’a pas daigné l’entendre, à cause de cela elle est punie bien au-delà du raisonnable, du tolérable, de la réglementation d’ailleurs.

Pourtant, le professeur a, lui, commis une faute grave au regard de la loi en renvoyant son élève de son cours uniquement parce qu’elle ne pouvait pas disséquer ce malheureux rat. Mais lui a le droit de continuer, en toute impunité, à persécuter ses élèves, à les humilier et les harceler pour que personne ne puisse lui enlever le pouvoir dont il jouit sur les élèves. Ailleurs, un professionnel qui commet une faut grave n’est pas longtemps avant d’être licencié. Pour lui, rien. Ses supérieurs le défendent, prennent son parti au mépris du respect de la personne et des droits de l’homme.

C’est le monde à l’envers. Cette jeune étudiante n’a pas pu assister au cours de ce professeur et son absence a été sanctionnée, malgré des certificats médicaux, par la plus haute sanction dans l’échelle des possibles : la ”défaillance”. Et bien NON, elle n’a pas défailli. Elle a même rudement bien assuré. Elle a tenu bon. Elle n’a pas, comme on le lui demandait, renié ses convictions, pas non plus triché en inventant une justification bidon. Elle a seulement fait savoir qu’elle respectait la vie qui l’entoure, toutes les formes de vie, humaine, animale, végétale.

Cette élève est une amoureuse de la biodiversité, de la nature, de son environnement : c’est d’ailleurs pour cela qu’elle a voulu obtenir un DUT Génie de l’environnement. Elle y a rencontré un prédateur qui prend plaisir à voir ses élèves souffrir face à l’obligation de disséquer un animal, et qui s’acharne sur sa proie pour anéantir tous les efforts d’une élève méritante, droite et sensible.

Si ce préambule vous donne envie de connaitre toute l’histoire, je suis prête à vous raconter e qui se passe dans certaines universités françaises en 2010…

M.Y.