Un message précieux du professeur Béquain, président de Pro Anima


13 octobre 2014

Dans mes recherches, j’ai toujours pu éviter la vivisection avec d’excellents résultats !

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Pour fêter ses 15 ans à la tête du comité scientifique Pro Anima, notre président se confie …

Au cours de mes études de biologie je me suis très vite posé des questions concernant la pertinence des expériences réalisées sur divers animaux. Je me souviens en particulier avoir croisé le regard d’un jeune primate, sanglé sur sa table de vivisection, et, bouleversé, m’être posé des questions : « Est-ce nécessaire ? Peut-on faire autrement ? »

Devenu par la suite praticien hospitalier et universitaire habilité à diriger des recherches, j’ai toujours mené mes travaux et dirigé mes recherches hors modèle animal et vivisection avec d’excellents résultats. Transposer un résultat de l’animal à l’homme est une aberration scientifique. Les trop nombreux accidents thérapeutiques de médicaments nous donnent hélas raison.
Déjà en 2004 j’expliquais comment le modèle animal pris comme modèle biologique humain est un frein pour la recherche et comment le cancer est une maladie qui reflète notre mode de vie et l’état de dégradation de notre environnement.

En 2008 je démontrais à propos du Staltor la justesse et la rigueur scientifique de nos arguments. Rappelons que le Staltor (ou Baycol) est un anti-cholestérol dérivé de la cérivastatine et retiré du marché en août 2001 à la suite de très nombreux et gravissimes accidents thérapeutiques. Comme pratiquement tous les médicaments, la cérivastatine est métabolisée au niveau hépatique par des enzymes type cytochrome P 450. Les études de biologie moléculaire ont démontré de façon formelle, que même chez des espèces très proches, ces cytochromes P 450 étaient différentes et ne réagissaient pas de la même manière. Il a donc été scientifiquement démontré, à propos de la cérivastatine, que des résultats obtenus à partir de prétendus « modèles animaux » ne pouvaient pas être transposés à l’homme, car chaque espèce zoologique possède ses propres « batteries enzymatiques » et les résultats peuvent différer d’une espèce animale à l’autre. Ainsi, aucune espèce animale ne peut être un modèle biologique fiable  pour une autre espèce.

Professionnel habilité à diriger des  recherches, Jean-François Béquain a mis un point d’honneur à ne jamais sacrifier d’animaux lors de sa carrière. Il est le président scientifique de Pro Anima depuis 15 ans.

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