Pro Anima demande un nouvelle procédure d’évaluation des médicaments.A venir : communiqué de presse et lettre ouverte aux décideurs !


17 mars 2011

Procédure souhaitable à mettre en place pour tester les médicaments.
(Création des premiers médicaments et de traitements non testés sur animaux, avec label)

Quelles solutions faudrait il adopter afin d’obtenir une meilleure évaluation des médicaments ?
Aujourd’hui il est possible d’assurer une évaluation fiable des médicaments. Des logiciels informatiques de haut niveau permettent de nous renseigner utilement sur l’absorption et l’action du candidat médicament ainsi que sur les interactions possibles (et prévisibles) entre molécules.
Le plus difficile à prévoir reste bien évidemment la métabolisation, c’est-à-dire la façon dont notre organisme va le transformer, inévitablement.
Les techniques pourtant déjà existantes sont sans aucun doute plus fiables que les tests sur animaux.
La méthode d’évaluation actuelle la plus logique serait d’aller du plus simple au plus complexe, c’est à dire des molécules à la cellule, puis au tissu, à l’organe, et finalement au système dans son ensemble, plutôt que de faire face directement à la complexité d’un organisme entier. 
Complexité aussi formidable chez la souris que chez le singe ou l’Homme.

Il faut commencer par étudier les réponses biologiques au niveau cellulaire et moléculaire, en présence de xénobiotique.

Ensuite, les éclaircissements obtenus à ce niveau éclairciront alors la réaction au niveau du tissu et de l’organe (études sur spécimen perfusés).

Une étude des organes a priori les plus exposés est également intéressante afin d’analyser les réponses au niveau de l’expression génique globale (au moyen de biopuce, protéomique etc) et au niveau de gènes individuels sélectionnés pour leur réponse spécifique.
Après l’étude de toxicologie moléculaire et cellulaire, puis celle des tissus et organes perfusés, les résultats obtenus permettront de penser s’il est utile d’aller jusqu’aux essais cliniques. Les résultats d’analyse de laboratoire et autres techniques d’imagerie permettraient alors de mener l’étude dans un cadre de sécurité optimale.

Au final une pharmacovigilance plus efficace devrait avertir les laboratoires, en temps réel, des éventuels effets délétères détectés sur les usagers.