l’Agence Européenne du médicament critiquée suite à des déces suspects pour les utilisateurs d’un nouveau médicament.


30 mars 2012

Le mois dernier, le magazine français PRESCRIRE a critiqué l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) pour un manque d’information concernant des cas de mort subite de plusieurs malades. Tous les patients ont été victime du même nouveau médicament pour  sclérose en plaques aux Etats-Unis.
Le magazine pense que l’agence est peut-être plus apte à protéger les intérêts financiers des industriels que de protéger les patients.
L’EMA a déclaré de son côté que « l’examen de la drogue devrait être finalisée d’ici Mars 2012 »
Jusque-là, ils demandent aux médecins qui utilisent le nouveau médicament (fingolimod) pour leurs patients une surveillance accrue.
Pour information, ce nouveau médicament est le premier d’une nouvelle classe de traitements modificateurs de la maladie appelée la sphingosine 1‑phosphate (S1P‑R) modulateurs. Plus de 30 000 patients ont reçu des immunosuppresseurs dans le monde entier.
Comme tous les médicaments, il a été testé sur les animaux avant d’être proposé sur le marché.
En 2011, le Dr Susanna Penco, un chercheur italien atteinte de sclérose en plaques, a déclaré à la fois dans l’ATRA / orizonti et le magazine  Sciences, Enjeux, Santé (Le bulletin de Pro Anima) qu’elle était fermement contre l’expérimentation animale.
Dans le cas de la sclérose en plaques, elle a déclaré qu’une grande partie des fonds était utilisée pour guérir des souris qui ont été artificiellement manipulés dans le but de les rendre malade avec la sclérose en plaques.
Elle a déploré que la plupart de ces recherches sur les animaux étaient inutiles pour notre propre espèce : l’espèce humaine.