Entre déni et désinformation : la règle des “2 D” est-elle de mise chez nos scientifiques ?


27 avril 2015

Lors d’une
récente conversation tenue pendant un stand avec un médecin partisan de
l’expérimentation animale, j’ai pu mesurer à quel point le manque d’information
de ces derniers était criant.

Pour une grande
partie de la communauté scientifique, l’expérimentation sur les animaux reste
un passage obligé et une norme absolue.

Mais finalement
le plus dérangeant est de constater la désinformation et le manque d’ouverture
d’esprit
que sous-tendent de telles réactions.

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C’est la règle des 2 D

Déni et Désinformation,
les scientifiques en France semblent appliquer cette règle des 2 D. 

Ils ont encore
une vision simplifiée et stéréotypée de la culture cellulaire. 

Une cellule ne pourra jamais remplacer un
organisme entier

entend-on trop souvent. 

Un préjugé
puissant
entretenu par les médias comme le montre cette capture d’écran
hallucinante issue d’un article de la revue ça m’intéresse de 2014. 

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Jamais une cellule n’aura la diarrhée !

Pourtant jamais une souris n’aura un cancer du sein non
plus.

Les techniques in-vitro sont aujourd’hui devenues
puissantes : nous parlons de systèmes complets, sophistiqués et
performants
ayant une durée de vie de plusieurs mois. Nous sommes loin de la
simple cellule mise en culture dans une boite de pétri, comme le montre cette
vidéo diffusée sur Euronews le 22
avril dernier. (cliquez-ici)

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Il est temps que
la communauté scientifique s’ouvre à un nouveau paradigme : les nouvelles
technologies sont à leurs débuts et rendront tôt ou tard l’expérimentation
animale obsolète pour le bien des animaux mais aussi celui des patients. Les
scientifiques réellement motivés par la santé humaine, faute de l’être par
l’éthique animale, devraient prendre le train du progrès scientifique en marche
rapidement, car ils risqueraient de rester à quai.

De notre côté, le
travail d’information à fournir est encore énorme.

AG